La Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, est revenue, lors d’une interview avec la presse le 10 octobre dernier, sur la question de la protection du pouvoir d’achat, un sujet complexe marqué par plusieurs défis économiques, tels que l’inflation.
La cheffe du gouvernement congolais a laissé entendre que ce sujet figure parmi les préoccupations majeures de son équipe, qui travaille pour que le taux de change soit revu à la baisse.
« Depuis que nous sommes au gouvernement, le taux de change est resté stable. Et nous travaillons pour que cela baisse davantage, non pas par un coup de baguette magique. Cela passe par la diversification de l’économie, car à partir du moment où nous importons moins, nous avons moins besoin d’aller chercher des devises. Nous aurons donc moins de pression sur le taux de change », a-t-elle déclaré.
Judith Suminwa souligne qu’en diminuant les importations, le pays aurait moins besoin de devises étrangères. Ainsi, une économie moins dépendante des importations pourrait renforcer l’utilisation du franc congolais, stabilisant son échange par rapport aux autres monnaies. En somme, l’approche vise à construire une économie plus autonome et moins vulnérable aux fluctuations monétaires.
Notons que, le 7 août dernier, le gouvernement congolais a envisagé la réduction des taxes et redevances, ainsi que la lutte contre les tracasseries, pour améliorer le pouvoir d’achat des Congolais. Ces mesures ont été examinées au cours d’un conseil des ministres restreint, présidé par le Président Félix-Antoine Tshisekedi. L’implication du gouvernement face à ce problème prouve la volonté de protéger le pouvoir d’achat congolais.
NTUMBA Junias, stagiaire