La société civile patriotique du Congo tient à l’exécution totale du programme de développement local de 145 territoires (PDL-145), considéré comme un pilier stratégique pour l’émergence et la transformation de la RDC.
Cette structure de la société civile a initié, depuis plusieurs jours, ce qu’elle appelle un « contrôle citoyen efficace » avec l’objectif de veiller à ce que les agences d’exécution respectent les délais, les normes et les objectifs fixés.
Dans une lettre ouverte au président de la République, dont une copie est parvenue à notre rédaction, la société civile patriotique du Congo propose la mise en place d’un cadre institutionnel solide, ainsi qu’un mécanisme de suivi et d’évaluation de toutes les agences d’exécution, impliquant activement le président de la République dans l’encadrement du processus de suivi et d’évaluation.
La société civile patriotique estime que la prise en compte de cinq éléments majeurs, à savoir : « le renforcement de la gouvernance et de la transparence, le suivi rigoureux des agences d’exécution, l’implication de la société civile, l’amélioration de la communication avec les populations et l’accélération du développement des territoires », est essentielle, comme le précise cette correspondance.
Pour la société civile patriotique, l’intégration de ces éléments doit s’accompagner de la création d’un comité national de suivi et d’évaluation du PDL-145, de l’institutionnalisation du contrôle citoyen, de la mise en place d’un système de sanctions et d’incitations, ainsi que d’un appui technique et financier.
En outre, la société civile patriotique du Congo reste convaincue que le programme de développement local de 145 territoires représente « une opportunité unique pour le développement de la RDC ; voilà qui justifie l’appui institutionnel et financier du président de la République afin de garantir le respect des engagements d’exécution, tout en renforçant le rôle de la société civile. »
Cette proposition de la société civile patriotique résulte d’un constat amer fait sur le terrain par cette structure, qui a déployé plusieurs cadres pour s’assurer de l’évolution des travaux.
Faustin Kalenga