« Pourquoi n’y a-t-il pas pensé depuis longtemps ? », réagissent de nombreux Congolais face au deal en perspective avec l’administration Trump qui, aux yeux de tous, va couper l’herbe sous le pied de Paul Kagame. En effet, la guerre d’agression dont est victime la République démocratique du Congo, avec sa cohorte de victimes, semble sans issue si une initiative d’accord avec la superpuissance mondiale n’est pas envisagée.
Après avoir proposé au Président rwandais un partenariat gagnant-gagnant pour l’exploitation des minerais congolais, sans succès — car Kagame voulait non seulement les minerais, mais aussi les terres congolaises — Tshisekedi est arrivé tout simplement au bout de sa patience. Le numéro 1 congolais a élaboré un plan qui offre aux États-Unis un accès aux minerais stratégiques et rares en échange de la sécurité, et plus encore. Ce projet pourrait définitivement, une fois mis en place et respecté par toutes les parties, offrir la paix aux habitants de la partie orientale de la RDC.
Et contrairement à la campagne de sabotage menée par les détracteurs de ce projet, qui affirmaient que l’administration Trump n’était jamais saisie ou pas intéressée, plusieurs sources notent que les États-Unis sont ouverts à la négociation de partenariats miniers essentiels avec la République démocratique du Congo (RDC), alors que l’agenda « America First » de Trump vise à sécuriser le cobalt, le lithium et l’uranium, essentiels aux technologies avancées.
Selon nos sources, une délégation dépêchée par le Chef de l’État congolais à Washington a discuté des grandes lignes de cet accord, et Félix Tshisekedi pourrait être reçu à la Maison-Blanche dans les jours à venir pour la signature de ce deal, qui, soulignons-le, va radicalement changer la donne dans cette crise qui secoue l’est de la RDC depuis 30 ans.
Par cet accord, Tshisekedi est-il en train de vendre la RDC aux États-Unis ?
C’est la thèse que brandissent ceux qui s’y opposent, estimant que cet accord offre un libre espace aux Américains, surtout avec des minerais stratégiques qui soutiennent plusieurs industries. Mais que valent ces richesses face à l’insécurité et aux tueries enregistrées depuis des années ?
« Je suis journaliste, et à mon âge, je n’ai jamais touché à la plupart de ces minerais. Ils servent à quoi si nous n’avons pas la paix ? Je soutiens totalement cette démarche si, effectivement, elle va ramener la paix dans notre pays », déclare Éric Iziami, journaliste et présentateur du journal télévisé sur Antenne A.
Il faut noter que, parmi toutes les sanctions déjà prises à l’encontre de Kigali, le plus menaçant est justement ce deal, si jamais il se réalisait. Jamais depuis son règne, le Président Paul Kagame n’a été aussi touché, et il sait très bien que ce deal est le début de sa fin. Ce qui fait encore très mal pour le régime de Kagame, c’est qu’ils ont toujours sous-estimé Félix Tshisekedi. Voir celui qu’on a toujours minimisé porter un coup fatal de ce genre, ça fait doublement mal.
JAM