Ce qui se passe en Angola est très suivi en République démocratique du Congo et vice versa. Les deux pays partagent une longue frontière et une culture similaire particulièrement avec les peuples Bakongo qui se trouvent dans les deux pays.

Les élections du 24 août dernier, ont été aussi suivies avec attention par les congolais en général et particulièrement par les dirigeants et la classe politique. Avec autant de responsabilités dans la région, il est clair que le Chef de l’État congolais fait partie de ceux qui ont suivi de loin mais avec attention ces scrutins qui, selon les résultats provisoires annoncés par la CNE, commission électorale nationale indépendante, donnent le MPLA, parti au pouvoir vainqueur avec 51,70%.

Joao Laurenço, si la cour constitutionnelle valide les résultats, va donc succéder à lui-même pour son second et dernier mandat.

Vient en deuxième position, Alberto Costa, le leader de l’UNITA qui conteste déjà les résultats. Ce successeur de Isaias Shamakuva, en appelle à la création d’une commission en vue de vérifier le déroulé des scrutins et crie à la tricherie de la part de MPLA. Ce leader de l’opposition angolaise, dit avoir gagner les élections et exige donc la vérité des urnes.

Avec cette revendication, du déjà entendue en RDC voisin, bon nombre de congolais estiment à tort ou à raison que le leader de l’UNITA aurait été en contact avec Martin Fayulu qui maîtrise mieux le concept  » vérité des urnes ». Si cela est vrai, alors Dacosta est parti pour une très longue période de contestation avec espoir de découvrir la vérité des urnes qui va éclater en tout cas pas avant le retour de Jésus-Christ.

 

Bolangi Ikokota Bura

By 24news

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