A l’issue des élections générales du 24 août le portant à la tête du pays pour un second mandat, le président angolais Joâo Lourenço, a prêté serment jeudi 15 septembre à Luanda, en dépit des allégations de fraude électorale de l’opposition.
Dans son discours d’ investiture, le président du Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA) et président du pays depuis 2017, a déclaré être le président de tous les angolais et de promouvoir le développement économique du pays;
» Je déclare sur l’honneur m’engager à respecter la constitution et la loi, être le président de tous les Angolais et gouverner pour le développement économique et social du pays et le bien-être de tous les Angolais » a-t-il déclaré devant plus de 10.000 personnes qui avaient rempli la plaza de la República pour la cérémonie.
Lors de ladite cérémonie, la présidente de la Cour constitutionnelle a averti que « les élections ne sont pas un chèque en blanc des électeurs au vainqueur ».
En effet la Cour constitutionnelle a validé les résultats des élections, rejetant ainsi le recours déposé par le principal parti d’opposition, l’Union Nationale pour l’Indépendance totale de l’Angola (UNITA), qui estime avoir remporté les élections et n’a pas assisté à l’investiture de Lourenço.
Selon les autorités électorales, le MPLA , le seul parti qui dirige l’Angola depuis son indépendance en 1975, a remporté les élections du 24 août avec 51,17 % des voix , obtenant 124 des 220 sièges de l’Assemblée nationale.
Bénie Tabi
