C’est une femme de 50 ans, fille aînée de l’ancien président décédé en 2021 qui vit en exil à Londres et fait face aux attaques de tout genre du régime de Joao Lourenço, le successeur de son père. Isabel do Santos, qui vient de perdre une bataille juridique à Londres contre l’État Angolais, lui faisant perdre plus de 700 millions de dollars américains, dans l’affaire de Unitel, la société de télécommunication qu’elle avait créée puis lui ravie par l’actuel régime, est cependant de plus en plus portée par les angolais qui réalisent que son exil est une source de larmes pour beaucoup des familles angolaises.
Née d’une mère russe, Isabel do Santos est jusqu’à ce jour là femme la plus fortunée du continent. Ses diverses entreprises au pays et ailleurs font d’elle une femme centre et incontournable qui doit avoir un rôle à jouer dans son pays l’Angola.
Si les conditions ne peuvent être garanties dans le contexte actuel où elle et sa famille sont objet de poursuites de la part du régime actuel, beaucoup pensent que, cette dame est appelée à jouer un rôle central au pays où elle compte des millions des personnes qui la soutiennent. Veuve de Sindika Dokolo, Isabel Do Santos vit en exil quelques temps après l’avènement de Joao Lourenço l’actuel chef de l’Etat qui a lancé des poursuites contre elle et d’autres membres de la famille de son prédécesseur.
» Elle reviendra au pays et va jouer un rôle central. Elle est porté par des millions d’angolais qui estiment d’ailleurs que l’Angola ne gagne rien en l’acculant de cette façon. Je ne sais pas si le régime actuel à pu faire une analyse objective de la situation car à mon avis, on avancerait beaucoup si on pouvait trouver un compromis avec cette dame au lieu de lancer des poursuites contre elle de cette façon » a déclaré Roberto Da Costa, professeur de science politique, et de poursuivre :
» Le prochain régime n’aura pas de choix que de rappeler Isabel pour qu’elle Vienne apporter sa contribution à l’édifice. Regardez, l’on devrait beaucoup avancer avec cette passation de pouvoir, mais l’on ne voit rien sur le plan social » .
La Rédaction
