Ce jeudi 2 janvier 2025, la République démocratique du Congo se souvient de l’assassinat tragique du colonel Mamadou Moustapha Ndala, tombé arme à la main dans une embuscade tendue à son convoi à Matembo, dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.

Alors que le M23 secouait le pays pour la première fois entre 2012 et 2013, ce vaillant soldat, qui commandait le 42e bataillon commando de la force de réaction rapide, a joué un rôle déterminant dans la défaite de la rébellion.

Pièce maîtresse de l’opération « Pomme Orange » mise en place par le gouvernement congolais, Mamadou a activement participé, aux côtés du général Bauma Ambamba, lui aussi décédé de maladie la même année aux derniers assauts, qui ont contraint les responsables du M23 à se retrancher vers le Rwanda et l’Ouganda.

Après la victoire de la RDC sur le groupe armé pro-rwandais, le colonel a été dépêché dans la région de Beni pour combattre les djihadistes ADF.

Cependant, le 2 janvier 2014, alors qu’il se rend à Eringeti, il est attaqué par une roquette. Les circonstances de cet assassinat n’ont jamais été élucidées, même si, à l’issue d’un procès organisé dans la ville de Beni, la justice militaire congolaise a conclu, en novembre 2014, que le colonel Nzanzu Birocho était derrière la disparition de son compagnon d’arme.

Onze ans après la tragédie, des Congolais décrivent Mamadou Ndala comme un héros, qui a vaincu le M23, lequel avait réussi à s’emparer de la ville de Goma.

Les exploits de ce vaillant combattant résonnent dans les mémoires alors que la RDC fait encore face aux mêmes rebelles et qu’elle ne parvient toujours pas à stopper leur avancée sur le terrain.

Jean Ngaviro

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