Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG), une cinquantaine d’étudiants se sont réunis le 27 novembre pour une session de sensibilisation essentielle en ville de Beni. Organisée par le bureau Genre, Famille et Enfant en collaboration avec la section genre de la Monusco-Beni, cette initiative visait à éclairer les participants sur les droits de l’homme et les principes directeurs de prévention des VSBG.
Esther Masika, une étudiante engagée, a souligné l’importance de cette formation en affirmant : « Les violences basées sur le genre sont une réalité, même en milieu universitaire. Il est crucial pour nous de suivre cette formation pour apprendre à y faire face et participer, même modestement, à la lutte ». Cette déclaration met en lumière l’urgence de la sensibilisation dans des environnements souvent perçus comme sûrs.
Ruth Sabuni, responsable du bureau Genre, Famille et Enfant en ville de Beni, a précisé que le choix d’organiser cette formation dans un cadre universitaire est salutaire. Elle a déclaré : « Les violences sexuelles et basées sur le genre sont souvent signalées dans ce lieu. Les étudiantes sont une population vulnérable, souvent victime d’abus dans les institutions universitaires ». En ciblant spécifiquement cette catégorie, l’objectif est de fournir aux étudiants les connaissances nécessaires pour mieux comprendre et combattre ces problématiques.
Cette session a également été l’occasion pour le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme de sensibiliser les étudiants aux notions fondamentales des droits de l’homme. La synergie entre éducation et sensibilisation est essentielle pour construire un avenir où les violences basées sur le genre ne seront plus tolérées.
Les 16 jours d’activisme constituent une plateforme cruciale pour éduquer et mobiliser les jeunes. En abordant ces thèmes dans le milieu universitaire, c’est une construction des fondations solides pour un changement durable. La voix des étudiants, comme celle d’Esther Masika, est fondamentale dans cette lutte collective pour un environnement plus sûr et respectueux pour tous.
Gires Kasongo