L’on parle depuis un certain temps de retrait de la Monusco en République démocratique du Congo. La demande ne date pas du régime Tshisekedi, moins encore de Joseph Kabila. M’Zee Laurent Désiré Kabila avait lui aussi formulé la même demande en vain.
Les récents incidents à Kasindi condamnés par tous avec même les larmes de crocodile du secrétaire général de l’ONU Antonio Guteres, viennent raviver les tensions de la population contre cette mission qui est sur le sol congolais il y a plus de deux décennies.
Pour le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, les positions qu’occupe à ce jour le M23 sont à la base de toutes ces tensions. Toute cette escalade est liée au retrait de M23, appuyé par le Rwanda, a fait savoir le Chef de l’État congolais qui s’est entretenu avec le numéro 1 des Nations-Unies au téléphone.
Il faut noter que, la zone où sont installés les éléments de la Monusco qui reste en insécurité depuis plusieurs années, est une zone parmi les plus riches de la RDC. Si les naïfs peuvent encore croire que l’insécurité dans cette partie du pays est liée aux revendications politiques, les observateurs avertis savent que la Monusco est impliquée dans le trafic des matières premières de la RDC avec des jets remplis des matières premières qui atterrissent et décollent nuitamment.
Dans ce contexte, quel mobil peut expliquer la bavure orchestrée par la Monusco le dimanche dernier à Kasindi, la frontière entre la RDC et l’Ouganda ?
Pour bon nombre d’observateurs, il est question de ce précieux bifteck que les congolais veulent arracher de force à la Monusco. Il faudra semer la terreur dans l’esprit des congolais avec un message clair à savoir : regardez comment nous avons tiré dans un contexte où rien ne peut expliquer. Alors, faites attention car nous n’allons pas hésiter de faire pire à chaque fois que vous allez oser nous arracher ce précieux bifteck de la bouche.
La RDC est dans ce contexte dans une situation pas confortable qui nécessite une forte cohésion nationale. Les autorités doivent être sous une forte pression en ce moment avec comme but de les persuader à calmer la tension de la population et voir la Monusco demeurer encore et toujours.
Cependant, le plus catholique des fonctionnaires des Nations-Unies, doit être conscient pour accepter avec les congolais que la Monusco n’a pas apporté la paix et sécurité aux congolais. Ce n’est que logique de quitter le sol congolais pour aller pourquoi pas en Ukraine ?
Bolangi Ikokota Bura
