Le président de la République, Félix Tshisekedi, a ravivé une plaie profonde ce lundi 31 mars au Centre culturel international de Kinshasa, à l’occasion de l’appropriation du Génocost congolais.

Devant une audience suspendue à ses lèvres, Félix Tshisekedi n’a pas mâché ses mots. Les masques tombent, les vérités éclatent, et cette fois-ci, impossible de les dissimuler sous le tapis.

Documents onusiens en main, le président congolais a dénoncé les crimes abominables perpétrés en RDC depuis 1993 : pillages, massacres, déplacements forcés… Des violations massives des droits humains orchestrées par certaines puissances, avec en tête le Rwanda et ses milices téléguidées.

« Les crimes sont là ; nous sommes face à un véritable génocide », a déclaré Félix Tshisekedi lors du lancement du Génocost, initié par le FONAREV.

Il a également rappelé que le 2 août 2023 restera gravé dans l’histoire comme « la première commémoration nationale en hommage aux millions de victimes d’une barbarie indicible. Fini le déni », a-t-il martelé.

Le président congolais a assuré que la RDC, en accord avec la Convention sur le génocide et le Statut de Rome, mettra tout en œuvre pour que les coupables soient jugés et que l’histoire soit écrite.

 

Faustin Kalenga