Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi, qui a donné à l’Inspection Générale des Finances ses lettres de noblesse, les congolais sont régulièrement mis au parfum de la gestion des finances publiques. C’est vrai qu’elle n’est pas si saine qu’on pouvait le croire. Dans ce travail, l’IGF de Jules Alingete, a joué un travail déterminant avec des patrouilles financières qui ont certes réduit le degré de détournements en RDC.
Cependant, bien que ce travail assidu du gendarme financier congolais et son équipe ait éviter beaucoup de détournements, l’on continue de parler de ces pratiques qui ne permettent pas à l’économie congolaise de décoller. En RDC, l’on ne détourne que des millions, alors que la population croupit dans une misère indescriptible.
Si le chef de l’État Félix Tshisekedi est présenté comme le premier soutien à l’IGF, une structure qui fait partie de la Présidence de la République, les observateurs peuvent néanmoins constater que, Jules Alingete Key et son équipe ne sont pas vraiment soutenus par d’autres institutions du pays.
« Si l’IGF avait le soutien de la justice, on ne parlerait plus des détournements avec cette ampleur. L’IGF fait son travail, elle dénonce, elle bloque des tentatives de détournements, elle alerte, mais il n’y a pas des actions concrètes de la justice qui accompagne l’IGF », déclare un étudiant en économie.
Pour certains, la détermination qu’affirme Constant Mutamba, le nouveau Ministre d’État, Ministre de la justice et garde des sceaux, pourra bouger les lignes et donner à l’IGF plus du courage. Ce jeune qui pense déjà à la construction des prisons pour les détourneurs des fonds de l’État, se veut aussi un soutien de l’IGF.
Constant Mutamba qui a rencontré le lundi 17 juin le patron de l’IGF, va exhumer plusieurs dossiers de détournements, ce qui certes, ne sera pas du goût de bon nombre de politiciens qui se sont lancés dans l’opération d’approvisionnement de la population. Ce qui est sûr, ce n’est donc pas un pari facile pour ce jeune de 36 ans, à qui le Président de la République a confié, dans le contexte actuel, le plus important des tous les ministères du gouvernement.
La justice est donc un ministère clé, car si Mutamba réussi à redressé ce secteur qualifié de malade par le chef de l’État, ce sera un début d’un nouveau départ pour la République démocratique du Congo. Jules Alingete key et Constant Mutamba, doivent ainsi marcher main dans la main, pour relever le défi et arrêter l’hémorragie, dans un pays paradis où Dieu a tout donné dans lequel pourtant, la pauvreté est le partage de la population.
La rédaction