Le conseiller spécial de Félix Tshisekedi en charge de la sécurité, le professeur Cashmir Kolongele Eberande, poursuit ces consultations afin de la formation du gouvernement d’union nationale.

Le lundi 31 mars, il a reçu en consultation le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula. Pour le chef de l’exécutif du Haut-Katanga, répondre à cet appel du président en ce moment sombre de l’histoire de la RDC, c’est accepter de répondre à l’appel de la défense de la patrie.

« Bien que je sois gouverneur du Haut-Katanga, je suis aussi président d’un parti politique, l’ARDEV, ainsi que d’un regroupement politique du même nom. En même temps, je suis une personnalité membre du présidium de l’Union sacrée. À ce titre, en tant qu’homme politique à la tête d’un regroupement, j’ai été invité par le conseiller spécial pour donner mon point de vue sur la question de l’heure, à savoir la guerre qui nous est imposée par l’agresseur.

La République démocratique du Congo est en danger, menacée de balkanisation. Si nous ne faisons pas attention, le pays risque d’être morcelé, et cela, nous ne pouvons pas l’accepter. Répondre à cette invitation, c’est se ranger du côté de ceux qui défendent la patrie », a déclaré Jacques Kyabula Katwe, président du parti politique Alliance pour la Rupture et le Développement (ARDEV).

Il convient de noter que, bien que plusieurs regroupements politiques de l’opposition refusent de participer aux consultations, affirmant que « c’est l’Union sacrée qui consulte l’Union sacrée », le professeur Kolongele Eberande poursuit la mission qui lui a été confiée par le chef de l’État. Celle-ci pourrait aboutir à la mise en place d’un nouveau gouvernement dit d’union nationale.

Zéphyrin Pengume