Le président sénégalais Macky Sall,premier dirigeant africain a pris la parole à la tribune de la COP 27 ce lundi 7 novembre, en tant que président en exercice de l’Union africaine, sur la question des pertes et dommages.

« Avec la forêt du bassin du Congo, notre continent abrite un quart de ce qui reste encore de forêt tropicale, offrant à la planète un de ces rares poumons verts.Nous voulons aller de l’avant dans l’adaptation au changement climatique. Nous en supportons le coût avec le développement de projets verts financés souvent par recours à la dette, alors même que la mise en œuvre doit être financée par des dons conformément aux engagements .L’Afrique doit recevoir les financements promis au nom de la dette climatique >>,a souligné Macky Sall.

Il a ainsi appelé les pays riches à tenir les engagements dont celui convenu de 100 milliards de dollars par an pour soutenir les efforts d’adaptation des pays en développement et qui peine à être réalisé.

Unis comme un seul homme, plusieurs dirigeants africains ont martelé sur le même message.

Le président kenyan William Ruto pour sa part,fustige de longues discussions aux COP, avec leurs tactiques dilatoires et la procrastination et en appelle à la reconnaissance des besoins spéciaux de l’Afrique dans la lutte contre le réchauffement.

Faustin-Archange Touadéra, président de la République Centrafricaine, pour sa part l’Afrique ne doit pas continuer à payer pour des crimes qu’elle n’a pas commis,clame que les pays riches, grands pollueurs, sont les principaux auteurs de cette mise en danger de l’humanité.

Rappelons que la problématique des pertes et dommages était également au centre des échanges lors de la COP26 de Glasgow (Ecosse) en 2019. Mais ils n’avaient alors débouché sur rien. Espérons que cette fois,la voix de l ‘Afrique soit entendue.

 

Bénie Tabi

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