La crise entre le Rwanda et la RDC s’engage sur tous les fronts. Si les Forces armées de la RDC, avec les patriotes Wazalendo, se battent courageusement au front avec des armes, la diplomatie reste très active, grâce à la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner. Le front médiatique, avec Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, n’est pas en reste.
Son implication et son initiative ont permis à beaucoup de se faire une idée précise de cette agression, ce qui fait de lui l’une des cibles de Kigali. Les Congolais sont appelés à faire preuve d’une certaine discipline, surtout sur les réseaux sociaux, face à cette agression qui met en danger la mère patrie.
C’est dans l’optique d’une stratégie communicationnelle que le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication a pris une série de mesures, notamment celle visant à sanctionner tout média national ou international qui ferait l’apologie de l’ennemi, le RDF, l’armée rwandaise, le M23, l’AFC ou leurs dirigeants.
Dans ce contexte, on a enregistré, depuis quelques jours, la coupure de X (Twitter) et de TikTok en RDC. Une mesure qui divise l’opinion publique, avec des arguments et contre-arguments de part et d’autre.
Pour certains, cette mesure prise par Christian Bosembe est salvatrice pour le pays en temps de guerre, où certaines publications ne soutiennent pas nos forces armées au front.
« Je salue cette mesure. Ces réseaux ne nous servent à rien ; en plus des bêtises qu’on y observe, on assiste à des publications qui n’encouragent en rien nos vaillants soldats. Nous sommes en temps de guerre, et des mesures propres et adaptées au contexte sont, pour moi, les bienvenues », note un internaute.
Pour d’autres, en revanche, cette mesure joue le jeu de l’ennemi.
« La coupure de X et TikTok peut sembler avantageuse pour le gouvernement dans l’immédiat, mais elle peut également renforcer les récits des rebelles et nuire à la perception internationale du régime. Dans le monde moderne, où la communication rapide est essentielle, les effets d’une telle décision peuvent être imprévisibles et varier selon le contexte spécifique du conflit », observe un journaliste.
JAM