Le phénomène maquis est une façon pour les élèves finalistes de 6ème année des humanités de se retirer sous forme d’internat pour préparer les épreuves de l’Examen d’Etat. Cette pratique n’est pourtant pas reconnue par l’Etat congolais.

Avec la situation sanitaire actuelle, le gouvernement a intensifié l’interdiction de cette pratique pour limiter la chaîne de contamination et de propagation de la pandémie du Coronavirus, Covid-19.

« Si les parents apprennent qu’un élève est atteint du coronavirus, ils vont crier, eux qui ont accepté que leurs enfants reviennent à l’école pour clôturer l’année scolaire. Voilà pourquoi, puisque gérer c’est prévoir, le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique s’est dit qu’il n’y aura pas de maquis ou internats dans les écoles », a souligné Hubert KIMBONZA, inspecteur général adjoint de l’EPST

Pour certains enseignants, le phénomène « maquis » n’est pas à encourager parce qu’il favorise beaucoup de débordements en lieu et place d: une bonne préparation de ces épreuves.

Cependant, pour bon nombre de finalistes, le maquis est la meilleure façon de se préparer avec les amis, alors que pour d’autres, c’est bien le contraire, surtout dans le contexte sanitaire actuel, marqué par la COVID-19.

Notons que les écoles sélectionnées comme centres s’apprêtent déjà à accueillir les finalistes du 07 au 10 septembre prochain, conformément au calendrier réaménagé par le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Willy BAKONGA, après la levée de l’état d’urgence.

Yvette Ditshima

By 24news

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