La crise entre la RDC et le Rwanda qui apporte soutien en armes et militaires au M23 est une phase très décisive de l’histoire de deux pays. Depuis plus de 4 mois, les tensions sont vives entre les deux pays affectant considérablement leurs relations diplomatiques.

 

 

L’expulsion de Vincent Karega, ambassadeur du Rwanda en RDC est une illustration de la dégradation de ces relations qui ont été tumultueuses sous Joseph Kabila et que Félix Tshisekedi a essayé de normaliser à son arrivée au pouvoir.

 

 

Aux yeux de beaucoup, même si ce n’est pas ouvertement déclaré, les deux pays sont bel et bien en guerre. Si la RDC ne se permet pas d’envoyer sur le territoire rwandais ses hommes, ce n’est pas le cas pour le Rwanda de Paul Kagame.

 

Les troupes rwandaises sont filmées presque tous les jours dans les territoires congolais et sans secret, la thèse d’une agression n’est plus une question de débat.

 

C’est dans ce contexte que d’une part on assiste à un ballet diplomatique et à l’arrivée des troupes notamment kényanes prétendant venir apporter main forte aux FARDC.

 

Sur les rues de la capitale congolaise, très peu partage l’avis de l’arrivée des troupes étrangères sur le sol congolais. D’aucuns soutiennent que ces troupes étrangères n’apporteront pas solution à la crise dans le sens de réellement combattre aux côtés des forces armées de la RDC.

 

 » Le complot contre la RDC est grand et international. Seul les autorités congolaises ne s’en rendent pas compte. Ou elles le savent car par moment nous entendons Lutundula le dire à demi mot, mais elles ne prennent pas conscience des enjeux  », a déclaré un étudiant qui a requis l’anonymat.

 

Le pays a un réel potentiel humain que les autorités peuvent mobiliser et utiliser à bon escient pour la bonne cause.

 

Les autorités congolaises sont-elles conscientes des enjeux ? Croient -elles réellement à la bonne volonté de ces pays qui prétendent apporter main forte aux FARDC alors qu’aucun des dirigeants de ses pays n’arrive à condamner ouvertement le Président rwandais Paul Kagame ?

 

Dans l’un de ses derniers édito, la journaliste belge Colette Brackman souligne que :  » le Congo n’a d’autres amis que lui-même  ». Une phrase qui dit tout et qui peut constamment constituer matière à réflexion pour tout un chacun des congolais commençant par le premier citoyen passant par toute personne disposant d’une parcelle de responsabilité jusqu’au bébé qui voit le jour aujourd’hui.

 

La responsabilité de tous est sollicitée pendant cette période où la partie Est du pays est menacée.

 

 » Ils finiront par nous prendre une grande partie de notre territoire si on est pas assez prudent. La mobilisation doit être totale, et nous devons aller officiellement vers de nouveaux partenaires, tisser des nouvelles alliances, notre survie en dépend ». a déclaré un acteur politique proche de l’opposition.

 

 » Il n’est donc pas une question de baluba, bangala, baswahili ou bakongo..Le pays nous appartient tous et tous devrons en ce moment apporter un soutien total aux FARDC et au Chef de l’État » martele Piere Mungu Iko, un acteur politique à Kisangani.

 

Les autorités congolaises sont-elles en train de faire fausse route en acceptant toutes ses troupes sur le territoire congolais alors qu’elles savent que le pays est victime d’un complot à grande échelle ? Le temps nous permettra de répondre à cette question un jour.

 

La Rédaction

 

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