L’Inspection Générale des Finances (IGF) est accusée, depuis bien longtemps, de partialité dans le contrôle des finances de l’État.

Alors que, dans sa mission, l’IGF apporte une assistance technique au Ministre dans l’exercice de ses attributions pour le contrôle des finances de l’État, des collectivités locales, des entreprises et des établissements publics, des libres penseurs par contre, soutiennent que cette mission, l’IGF le fait de manière sélective.

Ils en veulent, pour preuve, une plainte à charge de l’ex ministre de l’Économie nationale et consorts déposée auprès du Procureur général près la Cour de Cassation, il y a quelques mois. Cette plainte révèle auprès du Procureur général près la Cour de Cassation que Jules Alingete, inspecteur général des finances, chef de service a « étouffé une enquête au ministère de l’économie, après avoir lui-même consacré un détournement d’une somme de douze millions de USD (12.000.000) de retro-commission perçue indûment par Acacias Bandubola venant des sociétés pétrolières ».

À lire la plainte de ce congolais libre, plusieurs personnes, à l’époque, membres du cabinet d’Acacias Bandubola ont constitué les canaux par lesquels cette retro-commission a eu lieu, parmi lesquelles Jules Alingete.

« La somme de 12.000.000 USD de retro-commission perçue par la Ministre et dont Monsieur Jules Alingete, ancien directeur de cabinet de la Ministre et devenu plus tard Inspecteur général àdes finances, chef de service a exhorté celle-ci que cette somme d’argent est pour elle, elle peut en faire ce qu’elle veut, et personne ne la fera rien », a encouragé Jules Alingete, cité dans la plainte émise par Vuvu Zaoa Botiho Merley qui a demandé à la justice d’entendre sur procès verbaux Acacias Bandubola, Jules Alingete et toutes les personnes impliquées « à ce détournement ».

« (…) Quand le Gouvernement de la République ne verse pas lesdites créances à sa société nationale des hydrocarbures (Sonahydrordc Sa), mais pour raison d’enrichissement illicite, le montage financier est fait pour enrichir les sociétés privées et percevoir cette retro-commission », a-t-il fait remarquer.

Tshokuta ben andré

 

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