L’intersyndicale du secteur du commerce a accordé, lundi 21 juillet, un moratoire de six jours aux employeurs des magasins, notamment d’origine indo-pakistanaise, afin de mettre en application le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), tel que défini par le décret de la Première ministre Judith Suminwa.
Cette décision intervient à la suite d’un mouvement de grève déclenché par les employés, protestant contre les mauvaises conditions salariales dont ils se disent victimes.
L’annonce a été faite par Olivier Nzasi, secrétaire provincial de l’Organisation des Travailleurs Unis du Congo (OTUC), qui estime que le temps de la patience est révolu et qu’il est urgent d’appliquer le décret en vigueur.
« Nous avons laissé passer assez de temps. Le décret n°22/25 sur le SMIG est une obligation légale, pas une suggestion. Nous donnons six jours aux employeurs pour s’y conformer, sans quoi toutes les activités commerciales seront suspendues », a-t-il déclaré.
Il convient de rappeler que la Première ministre Judith Suminwa a signé, le 20 novembre dernier, un décret fixant le SMIG à 14 500 francs congolais, avec une entrée en vigueur prévue en janvier 2025. Ce montant devrait atteindre 21 500 francs congolais en janvier 2026.
Zéphyrin Pengume
