L’Etat rd congolais compte relever le taux de desserte en électricité estimé à 18% actuellement, à 50% d’ici 2023. Les experts du ministère de Ressources hydrauliques et Electricité l’ont fait savoir lors du Séminaire d’orientation budgétaire portant sur la loi des finances publiques 2021.

Le gouvernement envisage ainsi assurer une plus grande accessibilité des firmes, de toutes les couches sociales et communautés nationales de base à une énergie électrique fiable. Il devra, pour ce faire, augmenter la puissance disponible de plus de 600 MW.

L’Etat rd congolais table sur quatre principaux axes prioritaires pour parvenir à ses fins. D’abord, garantir un accès fiable à l’électricité pour tous les groupes sociaux à travers la rénovation et l’expansion du réseau de distribution, l’amélioration de la productivité d’Inga I et II. Selon ce que rapporte le management de la Société nationale d’électricité, SNEL SA, les centrales I et II d’ Inga vont retrouver à moyen terme leurs puissances installées respectives de 351 MW et 1424 MW. Mais d’ici 2023, les deux centrales auront une capacité combinée de 1300 MW. Le directeur des centrales d’Inga, Henry Makap, s’est d’ailleurs félicité de la réhabilitation complète des groupes G21, G22 et G27 de la centrale Inga du II ainsi que des groupes G11, G14 et G15 de la centrale Inga I. Les travaux de réfection de ces deux centrales hydroélectriques sont rréalisés dans le cadre du Projet des marchés d’électricité domestique et à l’exportation (PMEDE), financé par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD). L’Etat envisage également de construire de nouvelles centrales hydroélectriques. Second axe prioritaire, la transformation du secteur de l’électricité en un pilier de revitalisation et de croissance de l’économie rd congolaise à travers la poursuite de la réforme de la SNEL et la promotion d’une plus grande participation des privés dans le financement du secteur ainsi que la redynamisation des organes de régulation du secteur dont l’Autorité de régulation de l’électricité (ARE) et l’Agence nationale de service énergétique rural(ANSER). Le troisième axe de la politique énergétique de la RDC repose sur le développement de l’interconnexion sous- régionale pour faciliter l’exportation de l’électricité ainsi que la création des marchés d’électricité pour la consommation domestique et l’exportation. Le quatrième axe vise à favoriser le gaz et toutes les sources de
l’énergie renouvelable à travers l’intensification d’investissements dans les énergies renouvelables et
l’application des réformes institutionnelles nécessaires à la venue de nouveaux producteurs au niveau décentralisé.

Levi MAWEJA

By 24news

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