Gouverner c’est prévoir dit- on. Pour un pays, une province qui tient à une infrastructure routière de qualité, les grands travaux s’effectuent en grande partie pendant la saison sèche.
Ce principe est souvent mis en mal par bon nombre de dirigeants, qui ne profitent pas assez de la saison sèche pour achever les travaux engagés ci et là.
À Kinshasa l’on peut constater avec regret que la réhabilitation de certaines voies de la capitale resteront des chantiers alors que la pluie fait son retour après quelques mois d’absence.
C’est justement le cas, de la route Gambela, une voie d’une portée non la moindre pour la population de cette ville de plus de 13 millions d’habitants.
Lancée il y a quelques mois, les travaux de réhabilitation de cette voie ont commencé avec grande pompe, dans la joie des usagers de la route et de la population riveraine.
Ce qui est vrai, la qualité de travail qui y est fait, est très appréciée, mais n’est pas arrivé à terme. Ce qui fait que ce tronçon ne peut être ouvert au transport en bonne et due forme.
C’est le même constat du côté de la route Kimwenza où, une pluie de plus rendra la situation plus catastrophique surtout au niveau de Kapela.
Un programme et plan des travaux bien détaillé avec le budget qui accompagne sont bien nécessaires pour permettre la réalisation des projets du genre. Pour bon nombre d’ observateurs, l’hôtel de ville de Kinshasa, doit s’y mettre afin d’avoir des arguments plus solides quant à la campagne de recouvrement des taxes notamment la vignette que beaucoup parmi les usagers des routes se plaignent de ne pas voir la nécessité de les payer .
Ils estiment donc que, les fonds perçus ne sont pas utilisés à bon escient.
La rédaction
