Une forte délégation du Syndicat des enseignants a été reçue par le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le samedi 19 octobre 2024, pour une séance de travail.

Conduite par Madame Cécile TSHIYOMBO, Secrétaire Général de cette structure, ainsi que par les députés nationaux élus du Kongo Central, Jonas Tshundu et Maneno Riziki, cette délégation a exprimé au Président de la chambre basse les desiderata des professionnels de la craie qui sont en grève depuis le début de l’année scolaire 2024-2025.

Ces échanges ont porté sur la revalorisation de la question de l’Enseignant congolais, qui fait face aujourd’hui à de multiples problèmes administratifs, logistiques et surtout financiers, ce qui ne lui permet plus d’exercer son travail décemment et dignement.

Vital Kamerhe a souligné que le budget réservé à l’éducation nationale et à la nouvelle citoyenneté doit désormais être élaboré en tenant compte des propositions faites par les experts de ce secteur et en associant le Syndicat des Enseignants du Congo.

Il a demandé à la délégation du SYNECO de désigner les experts qui travailleront avec la Commission Économique et Financière de l’Assemblée Nationale pour l’examen approfondi du projet de loi de finances 2025. C’est une occasion pour le SYNECO d’être au cœur des discussions sur l’affectation des fonds publics et sur la table des décisions au niveau du pouvoir législatif. Il a également appelé le SYNECO à lever la grève des enseignants afin de ne pas pénaliser les élèves.

« L’Honorable Président de l’Assemblée Nationale a rapidement compris ce qui se passe au sein du système éducatif congolais. Il prend la question en charge et la renvoie à l’Ecofin. Ensemble avec le Syndicat, qui devra envoyer des délégués pour en discuter. Aux enseignants qui se trouvent en grève, aujourd’hui nous avons une réponse qui nous satisfait afin que tous puissions regagner l’école sur toute l’étendue de la République. Nous acceptons de déposer les armes puisque la réponse qui est arrivée est celle que nous considérons fidèle », a déclaré Madame Cécile TSHIYOMBO.

C’est donc une année scolaire blanche qui est de justesse évitée, car près de deux mois après la rentrée scolaire 2024-2025, la plupart des enseignants d’écoles publiques primaires n’avaient pas touché à la craie.

La Rédaction

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