Dans son intervention à la 37ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la représentante du secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilité en RDC, la MONUSCO, a abordé le sujet de l’insécurité causée par l’agression rwandaise en RDC.

Bintou Keita a attiré l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de prendre des mesures urgentes pour éviter l’expansion de cette guerre dans toute la région des Grands Lacs.

« Je rappelle la nécessité de poursuivre les négociations diplomatiques entre le gouvernement de la RDC et celui du Rwanda, notamment dans le cadre du processus de Luanda. Je tiens à souligner le risque d’expansion du conflit dans la région si des mesures urgentes, dissuasives et contraignantes ne sont pas prises pour arrêter l’escalade de la violence », a déclaré Bintou Keita, représentante du secrétaire général des Nations Unies en RDC et cheffe de la MONUSCO.

Dans ses propos, Bintou Keita a dénoncé le présumé cessez-le-feu décrété par le M23, ainsi que son partenaire l’AFC, le 4 février dernier. Selon la cheffe de la MONUSCO, ce cessez-le-feu n’était qu’un moyen de permettre au M23 et à ses partenaires de renforcer leurs positions au Nord et Sud-Kivu.

Zéphyrin Pengume

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