Entre la RDC et le Rwanda, l’escalade militaire est de plus en plus vive. Les bruits des bottes et les crépitements des armes plongent la population de cette partie du pays dans l’émoi et l’errance, un drame auquel la communauté internationale semble ne pas accorder attention.
Dans cette guerre qui oppose l’armée rwandaise aux côtés du M23 et les FARDC, qui reçoivent le soutien des patriotes wazalendo, la voix du dialogue semble s’éloigner de plus en plus. Cependant, le soutien aux forces armées de la RDC se manifeste, ainsi qu’un appel à la solidarité face à l’ennemi qui vise à tout prix à occuper les terres congolaises.
Dans ces combats qui font rage, la RDC a perdu un de ses dignes fils, en l’occurrence le général gouverneur du Nord-Kivu, Chirimwami, atteint par balles par l’ennemi. Une triste nouvelle qui n’a pas laissé indifférents les fils et filles de ce grand pays. C’est le cas de Marie-José Ifoku, l’unique femme congolaise à avoir participé aux deux présidentielles, à savoir celles de 2018 et 2023, en tant que candidate. Elle a levé sa voix pour appeler à l’unité.
« En ces temps douloureux, unissons nos voix pour soutenir le Président de la République, nos FARDC et notre précieuse population de l’Est. Soyons un seul peuple, en oubliant nos couleurs politiques et nos divisions. C’est dans la solidarité et l’unité que nous surmonterons ce défi. », écrit Marie-José Ifoku.
C’est ce genre d’appels que le pays a besoin de la part des leaders politiques, qui doivent mettre de côté leurs égaux et se mobiliser afin de créer des conditions pour une meilleure cohésion nationale, montrant ainsi au monde que les Congolais ne céderont pas face aux intentions hégémoniques de Paul Kagame.
La Rédaction