Devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès ce mercredi 11 décembre, Félix Tshisekedi a également abordé la question sécuritaire dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, caractérisée par l’agression rwandaise sous le label du M23.
Après avoir présenté un bilan louable de nombreuses réalisations accomplies depuis sa réélection en décembre 2023 et au cours des six dernières années, le chef de l’État a déploré le fait que le pays soit toujours confronté à des défis majeurs, notamment l’agression rwandaise par le biais du M23.
Félix Tshisekedi a noté que les agresseurs contrôlaient encore de vastes pans de plusieurs territoires du Nord-Kivu, mais que des efforts étaient en cours de la part des autorités congolaises pour empêcher toute progression.
Il s’est félicité que les forces de défense congolaises, soutenues par le contingent de la SADC, ont réussi à repousser les tentatives du M23, qui espérait des victoires rapides.
« Grâce à la détermination de nos forces armées et au soutien de la SADC, nous avons repoussé les agresseurs et leurs supplétifs, qui comptaient sur une victoire facile et immédiate », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a mentionné que la guerre imposée par le Rwanda avait contraint des millions de Congolais à fuir leurs villages et à vivre dans des conditions humanitaires très déplorables.
Il a précisé que plus de 7 millions de Congolais sont aujourd’hui des déplacés internes, mais que le gouvernement s’efforce de leur apporter de l’aide. Toujours sur le plan sécuritaire, il a salué la médiation angolaise, qui œuvre pour mettre fin à la crise congolo-rwandaise.
Jean Ngaviro