L’Asadho, Association Africaine des droits de l’homme,par le biais de son président considère le processus électoral comme un phénomène qui connaît de problèmes.

‘’ La CENI devait tout faire pour trouver un consensus, la confiance du peuple et même des parties prenantes », a dit en substance Jean Claude KATENDE dans une interview exclusive accordée à la rédaction de 24 news Agency. Pour lui, le processus électoral ne sera pas une solution à la crise de légitimité qui se pose depuis 2016.

‘’ Cela se fait voir pour deux raisons majeures : d’abord contrairement au calendrier électoral, la CENI a introduit la machine à voter, qui crée des tensions entre les gens de la majorité, de l’opposition et même de la société civile’’ a dit le président de l’Asadho.

Jean Claude KATENDE propose le retrait de la machine à voter et l’utilisation de bulletins papiers. Il souhaite par ailleurs que les 16% des électeurs enrôlés sans empreintes digitales soient extirpés du fichier électoral.

Le président de l’Asadho est inquiet de l’entêtement de la CENI qui a même commencé à publier les listes électorales provisoires.

Concernant l’invalidation de Jean Pierre BEMBA et Adolphe MUZITO, le président de l’Asadho considère l’arrêt de la cour d’un  »arrêt politique ». ‘’ La cour constitutionnelle n’a fait que répondre à l’appel de la majorité qui lui avait demandé d’identifier les personnes à invalider, pour éliminer les candidats qui pourraient mettre en ballotage le candidat du FCC’’  a lâché Jean Claude Katende.

‘’ C’est une invalidation qui ne respecte pas les critères d’impartialité, d’indépendance qu’on doit reconnaître à la Cour Constitutionnelle, a conclu le président de l’Asadho.

 

JP KAT

 

By 24news

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