À l’occasion de la Journée nationale du poisson, célébrée chaque 24 juin en République Démocratique du Congo, l’organisation Badilika, une structure de défense des Droits Humains lance un cri d’alarme sur l’état préoccupant de l’écosystème du lac Édouard, notamment sur sa façade Ouest située dans la province du Nord-Kivu.

Dans une déclaration rendue publique ce mardi 24 Juin, Kambale Nguka, coordonnateur de cette organisation, dénonce la pêche illégale persistante, devenue une menace majeure pour la biodiversité aquatique de ce lac partagé entre la RDC et l’Ouganda. Cette exploitation anarchique affecte non seulement les espèces halieutiques, mais compromet également les moyens de subsistance de milliers de familles qui dépendent directement de la pêche artisanale.

« Ce que nous observons aujourd’hui sur le lac Édouard est une catastrophe écologique en cours. Des réseaux mafieux, parfois couverts par des agents corrompus, pillent sans vergogne nos ressources halieutiques. Nous exigeons l’ouverture immédiate de poursuites judiciaires contre tous les auteurs impliqués dans cette chaîne illégale », a déclaré Kambale Nguka.

L’ONG-DH Badilika appelle également les autorités congolaises à renforcer la surveillance du lac, à travers des opérations régulières de contrôle et à une meilleure coordination avec les services de l’environnement, de la pêche et de la justice. Selon l’organisation, l’inaction ou la complicité institutionnelle aggrave une situation déjà critique pour l’avenir écologique et économique de la région.

 

Gires Kasongo

 

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