La peine capitale est désormais requise contre ceux qui se livrent à des actes considérés comme terroristes et dans les cas de trahison au sein de l’armée. La fin du moratoire, déclarée par la ministre sortante de la Justice et garde des Sceaux, Rose Mutombo, que son successeur Constant Mutombo brandit contre ceux qui transgressent la loi et se retrouvent dans les cas précités, fait couler beaucoup d’encre et de salive.

De nombreuses personnes sont déjà condamnées à la peine capitale, notamment celles qui trahissent la nation par la rébellion, celles qui le font au sein des forces armées en jouant le jeu de l’ennemi, ou encore les bandits urbains, communément appelés Kuluna, qui s’attaquent sans cœur à la vie des paisibles citoyens.

Cependant, de nombreux observateurs estiment que la peine de mort devrait s’étendre à tous ceux qui occupent des postes de responsabilité et qui sont coupables de détournement de fonds de l’État. Ceci est d’autant plus valable que les détourneurs de fonds représentent un réel obstacle à l’avancement du pays, surtout dans un contexte de guerre où le pays est plongé.

Dans un pays où le détournement de fonds de l’État est monnaie courante, où ceux qui s’emploient à ces pratiques se livrent à une concurrence honteuse, plaçant les uns comme meilleurs compte tenu de la supériorité des chiffres des sommes détournées, la loi devrait être sans pitié envers ces individus, tout comme elle l’est envers les bandits urbains ou les petits voleurs qui croupissent dans les centres pénitentiaires.

Malheureusement, il est fort à constater que ceux qui détournent des millions de fonds de l’État ne passent que quelques jours en prison avant d’être acquittés. Et même lorsqu’ils y sont, leur séjour dans ces centres n’a rien à voir avec celui des condamnés dans d’autres pays.

Dans un contexte où le défi à relever est immense dans ce pays qui, malgré les richesses que Dieu lui a données, souffre d’une situation sociale dégradée pour sa population, on ne peut pas badiner avec les ressources de l’État.

« Ils sont des bandits, ils sont des terroristes ceux qui dépouillent le pays de ses moyens par détournement. Par conséquent, il faut les placer dans les mêmes conditions que ces bandits que l’on arrête, car en réalité, ce sont de véritables bandits », nous dit un étudiant qui soutient tous ceux, comme le ministre d’État à la Justice et garde des Sceaux, qui se lancent dans la lutte contre le détournement et la corruption.

Bolangi

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