Alors que le chef de l’État Félix Tshisekedi s’apprête à se rendre à Mbuji-Mayi ou il va fêter avec la population du Kasaï-Oriental, un rapport très accablant vient d’être publié sur les réseaux sociaux pour attester le manque d’exécution d’infrastructures des projets au Kasaï-oriental.
Ce rapport conjoint de l’Office des voiries et Drainage et du gouvernement provincial du Kasaï-Oriental accuse le ministre des finances Nicolas Kazadi de n’avoir pas financé volontairement un projet d’infrastructures visant à lutter contre l’évolution des érosions qui déciment la cité de Boya.
Contacté par notre rédaction, les sources proches du gouvernement provincial du Kasaï-Oriental ont confirmé ce rapport en prenant à témoin des élus locaux et nationaux issus de cette circonscription dont le député National André Léon Tumba Mukendi.
Ce rapport retrace les faits qui remontent de juin 2021 où une équipe conjointe composée du Ministre provincial des ITPR Joachim Kalonji, de son secrétaire Hénoc Ngoyi Tshilombo, du Directeur provincial de l’OVD Trésor Kabanda Tshibanda, du sous Directeur technique Michel Kayembe Mwila, avec pour objectif principal de visiter et proposer les pistes des solutions pour stopper l’évolution des têtes d’érosions actives et démontre les financements adoptés par les deux parties avec l’implication de tous les responsables concernés à tous les niveaux pour le décaissement urgent pour faire face à cette situation qui a paralysé la circulation dans la cité de Boya.
Ce rapport tombe bien pour que le chef de l’État se rende compte du comportement des collaborateurs qui sont censés l’accompagner dans la réussite de son mandat», commente un élu de Miabi.
Il salue par ailleurs l’instruction faite par le chef de l’État aux membres du gouvernement d’élaborer un rapport général sur leurs réalisations.
A noter que le Kasaï-Oriental est l’une des provinces ayant bénéficié d’un traitement particulier en terme de promesses du chef de l’État sur le volet d’infrastructures même si en réalité il s’observe sur terrain le contraire. Et cela est généralement dû au manque de financement ni d’exécution des projets lancés.
Faustin Kalenga
