Il faut compter la fourniture d’électricité dans plusieurs quartiers de la Ville-province de Kinshasa comme un réel casse-tête, un peu comme la fourniture d’eau, les embouteillages et tracasseries des agents commis à la régularisation de transport.

Rares sont ces quartiers qui peuvent prétendre disposer d’électricité 24/24 heures, 7/7 jours et tout le mois sans interruption. La Société Nationale d’Electricité a du mal à répondre au besoin de ses clients mais elle exige cependant de ceux-ci, le paiement de la facture et sans gêne.

« La Snel ou ses agents dans nos quartiers ne sont-elles pas en connivence avec les vendeurs des groupes électrogènes ? », se demande Salumu, une femme couturière dans la commune de Kasa-vubu qui se voit sont budget bouffer en grande partie par l’approvisionnement en carburant, afin de faire fonctionner son atelier de couture.

Une question, certes banale mais qui, toutefois, mérite d’être posée dans un contexte où la stabilité d’électricité dans son quartier est un vieux souvenirs.

Sur l’avenue Kasa-vubu dans la commune qui porte le même nom, ou sur l’avenue Gambela, l’on peut voir tout au long des avenues la vente des biens de divers nature, seconde main en Provence de l’Europe et d’ailleurs. Les kinois appelle ces marchandises  » Bilokos  » qui voudrait dire objet de usés ou ramassés en Europe pour revendre.

C’est un commerce devenu florissant en République Démocratique du Congo et beaucoup de congolais de la diaspora y sont trempés.

Jonas est dans la diaspora en Europe depuis 34 ans. Il est revenu pour la 4e fois depuis qu’il avait quitté Kinshasa. Dans son centenaire qu’il décharge devant sa parcelle, l’on y trouve deux véhicules qui contiennent tant d’articles avec entre-autres 4 groupes électrogènes.

« C’est une commande spéciale pour mes parents qui se plaignent de la mauvaise fourniture d’électricité. Et deux autres pour une église de la place. L’autre là, ça sera vendu en moins d’une semaine », explique-t-il.

Qu’est ce qui se passe à la société d’électricité en RDC, un pays avec autant d’atouts en électricité dont la fourniture tourne autour de 10 à 15 %, largement inférieur à l’ensemble des pays de la région qui paradoxalement n’ont pas le même potentiel électrique que la RDC ?

Quelle compétence faudra t-il aux gestionnaires de la Snel pour être en mesure de répondre au défi d’électricité dans un pays à qui Dieu a donné tout sauf rien ?

Dans un contexte où les congolais reposent souvent toute la responsabilité au numéro 1 du pays, il est donc préférable pour Félix Tshisekedi de se pencher sur la question et trouver solution pour que sur cet axe, l’on retienne de lui aussi comme celui qui est venu répondre à cette préoccupation de ses concitoyens.

C’est donc un travail qui doit se faire par le Ministre de tutelle, mais aussi un accompagnement des conseillers du Chef de l’État qui doivent l’aider dans cette tâche difficile mais facile à accomplir et surtout bénéfique pour la population, et avantageux pour lui aussi.

 

La rédaction

 

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× Contactez-nous