«Nous devons payer 500 FC de la 16ème à la 7ème rue Limete. De là, au Rond-point Huilerie, nous devons encore débourser 1000 FC. Pourtant d’ordinaire, l’on nous fait payer 1000 FC», déclare dans un taxi (communément appelé Ketch) un passager.

Il s’indigne du phénomène dit demi-terrain, pratique des en vogue chez les conducteurs des taxis et taxis bus, ces derniers temps dans les grandes artères de Kinshasa. Il s’agit d’une pratique qui consiste à sectionner en plusieurs tronçons le même trajet routier. Celà, malgré la mise en garde de Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa, jeudi 24 juin dernier.

«Les conducteurs qui embarquent vers le centre ville via boulevard du 30 juin, n’indiquent même plus leurs itinéraires, de peur de se faire interpeller par la police routière. Ils communiquent la destination exacte une fois que les clients ont pris place à bord», révèle une dame, la vingtaine révolue, rencontrée à la première rue Funa.

«Au lieu de faire Boulevard direct, ils rendent une courses au coût de trois courses voir même quatre c’est-à-dire, de la 16ème à la 7ème rue Limete. De là, ils partent pour le rond-point Huilerie, puis en ville. Les clients sont obligés de dépenser le double ou le triple de la course, ce qui n’est pas normal», ajoute-t-elle.

De leur côté, les taximans se justifient auprès des clients, disant: « les routes ne sont pas bonnes, s’ils suivent le gouverneur, ils risquent de perdre leurs boulots, car ils n’arriveront jamais à atteindre le montant du versement. Les bouchons et embouteillages que nous rencontrons, ne nous permettent une bonne recette. Et ce, sans ignorer le couvre-feu à partir de 22 heures », explique un conducteur.

Ce dernier invite les autorités à entretenir les routes. « Les autorités doivent d’abord réabiliter les routes avant de s’opposer aux demi terrain », a-t-il dit.

Edwige Lusamba stagiaire Ifasic

By 24news

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