Préoccupée par la recrudescence de l’insécurité au chef-lieu du Kwilu, le cadre de concertation de la Société Civile charge dans ce forfait les détenus récemment graciés par le chef de l’État. Ce, dans une déclaration faite ce mercredi 19 août 2020.
Selon Placide Mukwa, président de ce cadre de concertation, les prisonniers bénéficiaires de la grâce présidentielle qui ont recouvré la liberté récemment sont retournés dans leurs sales besognes consistant à causer l’insécurité et à maltraiter les paisibles citoyens à Bandundu.
Il demande aux autorités compétentes de relancer la traque des délinquants comme fait récemment avec les FARDC.
« Ces malfrats ont été traqués, arrêtés et transférés en prison. Certains ayant purgé leur peine, d’autres ayant bénéficié de la grâce présidentielle, ont été libérés. Mais malheureusement, ceux qui viennent de recouvrer la liberté reprennent avec leurs anciennes habitudes. Ça signifie que la prison ne les a même pas aidés à changer. Alors nous appelons les autorités à recommencer à traquer ces jeunes gens-là, pour que cette fois-ci, qu’ils soient déférés devant la justice et soient envoyés en prison. Nous allons veiller cette fois que les Kuluna arrêtés soient transférés dans d’autres prisons, loin du Kwilu si non, ils vont continuer à maltraiter la population. », a-t-il indiqué.
Une situation qui inquiète la presse du Kwilu. Contacté, le porte-parole de la police du Kwilu, le major Camile Atungale a indiqué que toutes les dispositions sont prises pour mettre hors d’état de nuire tous ces inciviques et sécuriser la population.
Le dernier forfait, c’est le bordel du dimanche dernier au quartier caravane où ces bandits se sont affrontés à la police qui intervenait dans un cas d’extorsion de biens en plein jour.
Hugues Mpaka Mutwefa Breloc
