La guerre entre les FARDC et les Wazalendo, contre les terroristes du M23 soutenus par les RDF, s’est poursuivie ce mercredi 8 janvier dans la localité de Masisi Centre et ses environs, où les forces loyalistes ont repris plusieurs zones jadis sous occupation rebelle.
Face à ces exploits de l’armée congolaise, tout Congolais digne de sa nationalité, qui se plaint lorsque les localités tombent entre les mains des rebelles, ne peut manquer de prononcer un mot d’encouragement aux FARDC, qui défendent, au prix de leur sang, l’intégrité territoriale de la RDC.
Grande est l’indignation de Thierry Monsenempwo de voir le silence de l’opposition ainsi que de l’Église catholique face aux exploits réédités par les FARDC contre les rebelles du M23.
» Les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) infligent depuis plusieurs heures des pertes considérables aux troupes rwandaises déguisées en M23. Sur le terrain, les nouvelles sont encourageantes : des localités stratégiques sont reprises, et l’ennemi, pris de panique, bat en retraite. Pourtant, un silence assourdissant s’élève du côté de ceux qui prétendent défendre la nation : l’opposition politique et l’Église catholique », a écrit Thierry Monsenempwo.
Pour le président du conseil d’administration de Cobil, ce silence mérite plusieurs interrogations, notamment :
– La nation ne mérite-t-elle des questions dérangeantes que lorsqu’elle est en crise ?
– Certaines voix ne s’élèvent-elles que lorsque l’occasion se présente de noircir l’image du pouvoir ?
– Serions-nous arrivés à un point où l’amour du pays devient sélectif, fonctionnant comme une girouette politique ?
– L’opposition et l’Église auraient-elles parié sur l’échec des FARDC pour mieux se poser en sauveurs du peuple ?
– Craignent-elles que ces victoires consolident davantage la position du président Tshisekedi, rendant leurs critiques inaudibles ?
Autant de questions posées par cet acteur politique.
Zephyrin Pengume
