La route nationale numéro 1 est bloquée de Matadi-Kibala jusqu’à Aurevoir Kinshasa à cause des camions-remorques.
« La route est bloquée d’Aurevoir Kinshasa jusqu’à Matadi-Kibala à cause des camions-remorques qui ont repris le trafic sur ce tronçon », a expliqué le commandant Thierry Bola de la police de circulation routière.
Il a ajouté que « le problème provient du poste de Mitendi. Ces camions doivent se mettre sur le trottoir pour laisser le passage lorsque les heures indiquées pour eux de ne plus circuler arrivent. Normalement, ils ne doivent pas passer outre les instructions données. Il y a des heures bien appropriées pour ces gros engins, et les agents qui se trouvent là-bas doivent appliquer avec rigueur les consignes de la hiérarchie. »
« Une bonne collaboration entre chaque poste de la police permettra que nous puissions bien travailler et que ce genre de problème soit évité à long terme, puisque cela cause des désagréments à la population de ce coin, et nous payons le prix par les critiques de la population », a-t-il dit.
« Lorsque les transporteurs étaient en grève, il y avait fluidité sur cette route. À leur reprise, notre calvaire a recommencé. Nous demandons aux autorités de bien vouloir suivre les décisions qu’elles prennent pour cette route », a expliqué un usager.
Cette situation a de nombreuses conséquences sur la population, notamment la marche à pied, le prix du transport qui est revu à la hausse, et le phénomène des demi-terrains qui a également refait surface.
« J’étais à l’arrêt depuis 4h40, et jusqu’à présent, il n’y a pas de transport. Le prix de la course en moto a triplé. Les chauffeurs de taxi et de taxi-bus ne roulent que jusqu’à l’endroit où l’embouteillage commence ; ils ne veulent pas avancer », se plaint une habitante de Mitendi.
« Hier, j’ai dépensé 11 000 FC juste en allant vers la ville à cause de cet embouteillage. Aujourd’hui, je ne veux plus le faire ; mieux vaut rentrer et être absente. La situation est très compliquée », confie un agent de l’État.
Un nouvel horaire avait été établi pour l’entrée des remorques avant la levée de la grève la semaine dernière afin de remédier au problème des embouteillages sur ce tronçon.
Mimie Matumona
