L’Union Nationale de la Presse au Congo (UNPC), section Grand Katanga, a procédé au lancement officiel de l’identification des journalistes. Cette cérémonie s’est tenue dans la salle Clubs, au centre-ville de Lubumbashi. De nombreux professionnels des médias, dont des journalistes, des opérateurs de prise de vue et des journalistes reporters d’image, ont répondu présent à cet appel visant à assainir le secteur.

Marianne Yav, vice-présidente nationale de l’UNPC, a ouvert la séance en soulignant l’urgence de cette initiative.

« Nous aimerions disposer d’une banque de données fiable. À l’avenir, avec le démembrement de l’espace Grand Katanga, qui donnera naissance aux provinces du Lualaba, du Tanganyika, du Haut-Lomami et du Haut-Katanga, il est impératif que nous soyons bien préparés en ce qui concerne l’identification des professionnels des médias et des acteurs assimilés », a-t-elle déclaré.

Junior Ndala, vice-président sectionnaire du Grand Katanga, a ensuite donné des instructions sur le remplissage des fiches d’identification, avant le coup d’envoi de cette cérémonie donné par Marianne Yav.

Michel Gracias Twite, journaliste, a salué cette initiative comme un pas vers l’assainissement du secteur médiatique.

« Je considère cette opération comme essentielle. Elle marque un bon début pour la presse, qui a longtemps été considérée comme moins organisée que d’autres professions, comme celle des avocats », a-t-il affirmé.

Antoinne Musoni, journaliste, a également exprimé son soutien en soulignant l’importance de cette démarche pour le respect de leur métier.

« Cette identification constitue un gage de reconnaissance et de protection pour tous. Nous souhaitons que le titre de journaliste soit attribué uniquement à ceux qui le méritent réellement. »

Ce lancement s’inscrit dans une volonté de renforcer la transparence et de protéger les acteurs de l’information, dans un environnement où les menaces pèsent lourdement. Les débats qui ont suivi ont permis d’aborder les préoccupations des journalistes, souvent confrontés à des défis quotidiens.

Lubumbashi, Loss-Adonis NGOYI