La politique publique est le processus par lequel le gouvernement traduit sa vision politique en programmes et en actions pour produire des résultats.

Comme le monde change constamment , il est conseillé que les preuves scientifiques puissent guider la politique publique d’une nation de la phase de conception à la mise en œuvre.

Les preuves scientifiques indiquent que plus de 80% des congolais sont chômeurs malgré leur qualifications et expériences.

L’affaire en justice entre le Directeur de cabinet du chef de l’Etat et Mr Jammel indique que beaucoup des gens même nos alliés ont utilisés le programme de 100 jours du président Felix Tshisekedi pour se faire des profits et enrichir les membres de leur familles.

L’hisoire retiendra que c’est devant nos yeux qu’un Libanais fatigué de 82 ans sans contrat légal avec l’Etat congolais, a reçus 57 millions de dollars de la présidence de la république pour aller créer des emplois en Turquie alors que des milliers de congolais qualifiés et professionnels ne peuvent pas trouver un emploi dans leur propre pays ou être inclus dans la chaîne de valeur.

Notre politique en tant qu’UDPS est basée sur  » Le peuple d’abord ». C’est-à-dire nos actions politiques au gouvernement doivent cadrer avec les aspirations des congolais qui attendent beaucoup de nous. L’Etat congolais à travers ses appels d’offres et marchés publics doit faire participer les congolais dans la chaîne de valeur pour qu’ils deviennent acteurs majeurs dans notre économie déjà affaiblie.

C’est surprenant qu’un Directeur de cabinet du chef de l’Etat se trouve trampé dans le choix des prestataires et appels d’offre alors que ceci ne cadre pas avec son job description à la présidence.

Il exclu les collèges concernés en cette matière notament, infrastructure et économie et finance dans le processus de 100 jours, puis il autorise de dépenses au nom de l’Etat congolais sans soubassement juridique.

Cette manière de refuser aux acteurs clés de la présidence la possibilité d’étudier et ‘évaluer le programme de 100 jours du Chef de l’Etat est une preuve d’une maguille organisée pour des fins privés.

Grace à ce procès, nous avons appris comment l’argent du gouvernement circulait dans les rues de Kinshasa sous la surveillance du Directeur de cabinet du chef de l’Etat.

Un chef de cabinet du président doit rester à l’écart du processus d’appel d’offres et choix de prestataires. Il ne doit pas être « TOUT « .

La possibilité nous est offerte à travers ce procès de faire mieux les choses et de nous assurer que les gens sont et doivent être tenus responsables de leurs actions.

À mon avis, cette somme d’argent donnée à ce Mr de 82 ans pourrait être utilisée pour construire des maisons en briques ici en RDC qui peuvent rester pendant des siècles. On pouvait économiser beaucoup et pouvait créer des opportunités aux congolais. Mr Jammel a pris l’argent des congolais pour aller créer de l’emploi en Turquie et envoyer le reste chez lui au Liban. Il a fait ça devant nos yeux.

Contrairement aux fanatiques aveuglés qui ont criés au procès politique, ces 3 dernières audiences nous démontrent que ce procès pénal était nécessaire pour nous enseigner que la rigueur de l’Etat de Droit n’a pas d’exception.

Leonard Mulunda Consultant en Communication politique à AfriPAHR, MPA en Politique Publique et Gouvernance Globale
Doctorant en Diplomatie Economique

By 24news

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