Près d’un an après les attaques meurtrières perpétrées par les éléments de l’ADF en juin 2024, la zone de santé de Biena, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), peine toujours à se relever. Malgré la réouverture progressive de certaines structures sanitaires depuis janvier 2025, les difficultés restent nombreuses, tant pour les soignants que pour les populations locales.

Les habitants, civils comme militaires, rencontrent d’importantes difficultés à honorer leurs factures médicales. En cause : les déplacements forcés vers des agglomérations plus sûres et l’accès fortement réduit aux ressources agricoles, principale source de revenus pour une majorité de familles rurales. Ce bouleversement du tissu économique local a plongé de nombreux ménages dans une précarité accrue, rendant l’accès aux soins particulièrement difficile.

«Le personnel médical reste dévoué, mais il travaille dans des conditions alarmantes, avec un manque criant de médicaments et de matériel», alerte Paluku Nzanzu Achille, président de la société civile du groupement Manzia. Dans une interview accordée à la presse ce mercredi 9 avril, il a lancé un appel à l’endroit des autorités locales, nationales ainsi qu’aux organisations humanitaires, les exhortant à agir sans délai.

Gires Kasongo

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