Dans le groupement de Bakaeku, situé dans le territoire de Mambasa (province de l’Ituri), les élèves sont privés de leur droit fondamental à l’éducation pour l’année scolaire 2024-2025. En cause : une insécurité persistante et grandissante, attribuée aux exactions des combattants ADF qui sèment la terreur dans cette région depuis plusieurs mois.
Face à cette situation alarmante, la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), antenne de Babila-Babombi, tire la sonnette d’alarme. Dans une déclaration faite ce samedi 14 juin, son secrétaire, Grâce Kakine, a exhorté les autorités compétentes à prendre des mesures concrètes pour rétablir un climat sécuritaire favorable à la reprise des cours dès l’année prochaine.
« Si rien n’est fait, ces enfants risquent de basculer dans la délinquance ou d’être facilement enrôlés dans des groupes armés. Il est urgent que l’État garantisse leur retour sur les bancs de l’école », a plaidé Grâce Kakine.
La CRDH appelle également à une attention particulière des partenaires éducatifs et des organisations de défense des droits humains, afin d’éviter une génération sacrifiée dans cette partie de la RDC éprouvée par les violences armées.
Gires Kasongo