Participant à l’atelier organisé par le ministère en charge des personnes vivant avec handicap et aux personnes vulnérables, Prince Moyindo candidat à la députation nationale à Goma en 2018, a livré aux participants son témoignage sur sa participation aux scrutins.
Prince Moyindo a, étalé toute son expérience vécue autour de la question.
Le gomatracien n’a pas eu froid aux yeux pour dénoncer l’injustice sociale qu’il a lui-même subie lors des élections de 2018.
En effet, monsieur Moyindo se déclare être légalement élu par le peuple de Goma, lui qui était candidat député national dans la ville.
« Dans l’histoire du gouvernement, il n’y a jamais eu des personnes handicapées qui ont pu avoir place dans la gouvernance. Je voulais postuler parce que les handicapés étaient négligés et j’ai reussi à me faire élire mais j’ai été par la suite combattu. j’ai suivi la procédure jusqu’à la cour constitutionnelle en me basant sur l’article 168 mais ils l’ont violé voire bafoué » ,a-t-il fait savoir.
Prince Moyindo a par ailleurs salué l’attention du Chef de l’État aux personnes vivant avec handicap par la création de tout un ministère avec Irène Esambo, handicapée de son état, comme ministre.
« Je remercie le chef de l’etat Felix tshisekedi qui a permis aux personnes vivant avec handicap d’avoir un ministère. Et comme nous organisons les élections, nous souhaiterions vraiment que les personnes vivant avec handicap puissent retrouver de la valeur et pourquoi pas être élues « ,a t-il renchéri.
Invité par la ministre des personnes vivant avec handicap à cet atelier qui se tient à l’hôtel Rotana, pendant deux jours soit du jeudi 10 au vendredi 11, Prince Moyindo compte poursuivre son combat contre la discrimination des personnes vivant avec handicap dans le processus électoral à venir.
Claudia MANGULA ODJU
