C’est désormais confirmé : les autorités de la République démocratique du Congo feront face aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ce mardi 18 mars à Luanda.
Bien que les deux parties en conflit aient validé leur participation aux négociations, Kinshasa a posé trois conditions préalables avant d’y prendre part.
Selon des sources concordantes, la délégation congolaise, qui devrait arriver à Luanda ce lundi soir sauf imprévu, a transmis au médiateur les exigences suivantes :
1. Aucun condamné par la justice ne sera admis à la table des discussions.
2. Un cessez-le-feu clair et sans ambiguïté.
3. Le retrait immédiat des forces rwandaises et des combattants de l’AFC-M23 des zones occupées, lesquelles devraient être placées sous le contrôle de la MONUSCO.
Par ailleurs, la délégation congolaise, qui fera face aux responsables politiques du M23 et de l’AFC, sera composée, selon un député de l’Union sacrée, de Jean-Pierre Bemba, chef de délégation, accompagné du professeur Evariste Boshab, d’Eberande Kolongele, conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, et du professeur Mbata, secrétaire permanent de l’Union sacrée.
Faustin Kalenga
