La société civile forces vives du Nord-Kivu, Est de la RDC, déplore le comportement affiché par la Monusco à l’endroit de la population lors des différentes manifestations des habitants exigeant le départ de cette mission onusienne du sol congolais jugée d’inefficace dans le rétablissement de la sécurité.

Dans une déclaration rendue publique ce lundi 1er Août 2022, la société civile forces vives du Nord-Kivu, déplore la mort de 33 personnes tuées par les casques bleus de la Monusco du 25 au 31 juillet 2022. À Beni, Butembo, Kanyabayonga et Goma.

Cette structure citoyenne condamne par ailleurs l’entrée par force de la Monusco au poste frontalier de Kasindi dimanche dernier causant des dégâts humains et matériels.

« La société civile condamne avec la dernière énergie, la brutalité avec laquelle les soldats onusiens sont entrés au Congo jusqu’à détruire méchamment les dispositifs sécuritaires de l’entrée d’un Etat souverain. L’on se rappellera que 33 civils ont été tués par la Monusco du 25 au 31 juillet 2022 et 104 autres ont été blessés », lit-on dans cette déclaration

La société civile demande au conseil de sécurité des Nations-Unies de pouvoir anticiper le retrait de la Monusco en RDC et à la population de maintenir la pression pour réclamer la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Il faut noter que la situation reste confuse dans certaines agglomérations du Nord-Kivu notamment à Beni et à Butembo suite à la manifestation anti-Monusco. En ville de Beni, des activités socio-économiques ont été de paralysées ce lundi.

Gires Kasongo

 

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