Placé sous le thème » Comprendre la menace terroriste en Afrique : nouveaux défis et mesures nécessaires » , la conférence parlementaire de haut niveau s’est tenue à Doha (Qatar) du 30 au 31 Mars 2022.
Au cours de cette conférence, le Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo a, dans sa communication invité les Etats africains à mutualiser leurs forces, à l’instar de la RDC et l’Ouganda, pour affronter le terrorisme sur le continent.
« Le plus urgent pour les Etats est d’affronter individuellement et collectivement les défis lancés par le terrorisme en Afrique, pour son éradication. Raison pour laquelle, l’armée de la RDC a mutualisé ses efforts avec les forces ougandaises, en vue de vaincre le terrorisme qui sévit à l’Est de la RDC et de proposer une offre crédible de paix et de cohésion sociale à nos populations locales », a déclaré le président du Sénat dans son allocution.
Pour Bahati, le terrorisme en Afrique connait deux orientations. Sur le plan extérieur, a-t-il indiqué, des forces locales se réclamant d’Al-qaïda, en vue de légitimer leur ancrage politico-religieux, et sur le plan intérieur, a-t-il poursuivi, des forces terroristes qui se déploient dans des stratégies de déstabilisation des Etats, au mépris du droit international et de la dignité humaine.
« Point n’est besoin de démontrer qu’aujourd’hui la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, la corruption, le trafic des stupéfiants notamment, constituent une véritable menace à la stabilité et à la paix dans le monde et que l’Afrique n’en est pas épargnée », a souligné Modeste Bahati, appelant, au nom de son pays, la RDC, les Nations Unies, le Conseil de la Choura de l’Etat du Qatar et l’Union parlementaire africaine, à s’attaquer aux défis du terrorisme et ses conséquences désastreuses.
Il sied de préciser que concernant la montée du terrorisme international et ses effets en Afrique, le président du Sénat a affirmé en outre que l’aspect technologique de la mondialisation reste un facteur important de sa diffusion.
Kerene Yala
