Les contestations sont nombreuses après la publication des résultats partiels pour l’élection présidentielle du 20 décembre dernier par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Plusieurs candidats de l’opposition contestent lesdits résultats qui, selon la CENI, donnent à Tshisekedi la chance de gagner. Ces contestations vont même jusqu’à exiger l’annulation de ce scrutin. Pour le président de la CENI Denis Kadima, ceux qui réclament l’annulation du scrutin sans toute fois comparer les résultats publiés avec ceux à leur possession sont ceux qui ont perdu les élections.
« Quand quelqu’un demande l’annulation sans même comparer les chiffres qu’il possède à ceux de la CENI publiés, ce que cette personne a perdu aux élections », a déclaré à la presse Le président de la centrale électorale en RDC.
Cette affirmation de Denis Kadima a rencontré l’assentiment de plusieurs congolais qui déjà se posaient la question de savoir comment celui qui a gagné les élections peut-il facilement exiger l’annulation de celle-ci au lieu plutôt d’exiger la vérité des urnes ?
Ceci poussent plusieurs observateurs à se référer à l’histoire du jugement du Roi Salomon dans la Bible (1 Rois 3 : 16-28) citée par la candidate Marie-José Ifoku dans son message de Noël, où deux femmes se disputaient un enfant qui était vivant, après que l’autre fut tué suite à l’étouffement de sa mère qui s’était couchée sur lui.
Salomon dans sa sagesse avait donné l’enfant à la femme qui avait accepté de laisser l’enfant vivant au lieu de le diviser entre les deux femmes, plutôt qu’à celle qui avait exiger de le tuer.
La CENI est donc obligée de donner l’enfant à sa vraie mère, car un vainqueur de l’élection, après tant de sacrifices, ne peut pas accepter qu’elle soit annulée.
Soulignons que les camps de plusieurs candidats dont Moïse Katumbi, Martin Fayulu,Denis Mukwege … exigent l’annulation du scrutin du 20 décembre dernier, malgré que plusieurs missions d’observation dont la SADC affirment que les résultats rendus publics reflètent la réalité des urnes.
Zephy Pengume
