Après avoir lu de fond en comble la déclaration préliminaire de la Mission d’Observation Électorale CENCO-ECC, le porte-parole de Moïse Katumbi Chapwe a, une fois de plus, haussé le ton vendredi dernier, pour attirer l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale sur deux éléments clés évoqués par les églises relatifs au déroulement des élections du 20 décembre, en République démocratique du Congo (RDC).

Olivier Kamitatu rappelle qu’au regard des irrégularités enregistrées, la MOE CENCO-ECC a demandé à la CENI de procéder à la publication précise de nombre de bureaux de vote ouverts le 20 décembre, y compris les bureaux ouverts après cette date, en informant également sur les machines à voter et bulletins utilisés régulièrement.

« Nous avons vu les machines entre les mains des candidats de la majorité présidentielle. Des machines qui ont été capturées par la population. Il faut nous dire Monsieur Kadima où ces candidats se sont-ils procurés ces machines… Y avait-il une adresse où nous pouvions nous servir ? », s’est-il interrogé.

En deuxième lieu, ce proche du Chairman d’Ensemble pour la République rappelle que la MOE a dénoncé le fait que les élections ont eu lieu au-delà des jours prévus par la loi électorale. « Tout ce qui s’est passé après le 20 décembre l’a été de manière illégale et tout à fait irrégulière. Tout ce qu’on peut retenir, avant que ces résultats ne soient opposables à qui que ce soit, que les éléments exigés par la MOE CENCO-ECC soient mis à la connaissance de toute la nation », a-t-il affirmé.

Somme toute, Olivier Kamitatu qualifie d’accablantes les conclusions du rapport préliminaire de la MOE et estime que toutes les considérations qu’elle a évoquées sont incontournables pour la crédibilité des élections. Sans leur prise en compte, martèle Olivier, les élections du 20 décembre doivent être tout simplement annulées.

Ben Christ Benge

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