Depuis la Virginie, aux États-Unis, où il séjourne dans le cadre de sa tournée politique, Prince Epenge, président national du parti ADD/Congo et porte-parole de la plateforme politique Lamuka, a vivement condamné l’attitude des forces de l’ordre face aux élèves manifestant pacifiquement à Matadi. Ces derniers réclamaient la reprise des cours et la prise en compte des revendications des enseignants en grève.
Dans une déclaration, Prince Epenge a déploré l’usage de balles réelles par la police contre des manifestants pacifiques, affirmant que les élèves avaient les mains levées et ne représentaient aucune menace.
En attendant une discussion avec Martin Fayulu pour « demander des explications à Monsieur Félix Tshilombo » (Félix Tshisekedi), il exige la démission du ministre provincial de l’Intérieur du Kongo Central et que les policiers impliqués dans ces actes de violence soient traduits en justice.
« Je viens d’apprendre que le régime de Monsieur Tshisekedi, assoiffé de sang, a failli massacrer des milliers de jeunes élèves à Matadi. Ces élèves marchaient simplement pour exiger la reprise des cours, car les enseignants sont en grève pour améliorer leurs conditions de travail », a déclaré Prince Epenge.
Il a ensuite exprimé son incompréhension face à l’attitude des forces de l’ordre, se demandant comment des policiers censés protéger la population pouvaient en arriver à tirer sur des enfants. Pour lui, cet incident rappelle les événements tragiques de Beni, où des enfants avaient également été pris pour cible par la police.
« Monsieur Félix Tshisekedi avait prétendu ne rien savoir. Aujourd’hui encore, son régime tire sur nos enfants, qui manifestaient pacifiquement. » Prince Epenge a réitéré sa demande de sanctions et de démission du ministre provincial de l’Intérieur du Kongo Central.
Il exige aussi que des explications soient fournies sur les ordres ayant conduit à cette répression.
« Nous, Lamuka et ADD/Congo, exigeons que les policiers qui ont tiré sur nos enfants rendent des comptes, et nous voulons des explications sur l’origine de ces ordres », a-t-il affirmé.
Il a conclu en dénonçant ce qu’il perçoit comme une escalade de la violence sous le régime actuel :
« Le régime de Monsieur Tshilombo vient de massacrer plus de 500 personnes à la prison de Makala. Maintenant, il s’en prend à nos enfants. C’est inacceptable. »
Don de Dieu Mbavu