Cela fait 43 jours que les activités scolaires dans des écoles primaires publiques de la République démocratique du Congo (RDC), sont paralysées par une grève des enseignants. Steve Mbikayi, expert en éducation, alerte sur les graves conséquences de ce mouvement social, évoquant le risque d’une année blanche si la situation persiste.
Selon Mbikayi, le retard de deux mois dans la reprise des cours met en péril l’année scolaire, malgré la politique du président de la République en faveur de la gratuité de l’enseignement primaire. Il déplore cependant, le manque d’initiative du ministre de l’Éducation nationale pour assurer une mise en œuvre efficace de cette politique.
De son côté, la Première Ministre Judith Suminwa, a lancé un appel au patriotisme aux enseignants, les exhortant à reprendre le travail. Un appel resté sans effet, aucune démarche concrète n’ayant été engagée pour mettre fin à la grève.
Les élèves, premières victimes de l’interruption des cours, expriment leur refus d’une année blanche, comme en témoignent les nombreuses manifestations qui secouent le pays.
Don de Dieu Mbavu