Arrivé à Kinshasa vendredi 29 octobre dernier pour entamer des consultations avec les acteurs politiques et de la société civile pour lever l’option définitive et la position officielle de son parti sur l’investiture du nouveau président de la CENI, Moïse Katumbi a eu des échanges avec quelques ambassadeurs occidentaux accrédités à Kinshasa, parmi lesquels, l’américain Mike Hummer.
Plusieurs sources diplomatiques confirment “l’attitude démocratique” affichée par le président de Ensemble pour la république.
«Il a été discuté et même convenu harmonieusement avec Moïse Katumbi, un des leaders politiques de la RDC, de la tenue irréversible des élections en 2023 par le nouveau bureau présidé par Denis Kadima», confie un diplomate.
Moïse Katumbi rejoint ainsi la position de Jean Pierre Bemba, un de ses alliés dans la coalition majoritaire Union sacrée qui, dans un communiqué, avait appelé les acteurs politiques et de la société civile, à privilégier l’intérêt supérieur de la nation et développement qui passe par l’organisation régulière des élections à chaque cycle.
Le pouvoir de Tshisekedi semble utiliser toutes les voies possibles pour remettre les parties prenantes au processus en confiance. Le cardinal Fridolin Ambongo a été par la même occasion, invité au Congo d’en face par le président Dénis Sassou. Plusieurs sources affirment le désintéressement de l’église catholique à la marche projetée par les forces sociales de la nation, samedi 6 Novembre prochain.
Faustin Kalenga
