Dans une note signée et rendue publique ce mardi 19 Octobre, le député national Claudel Lubaya monte au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie des “clans politiques” dans des entreprises publiques au détriment de l’intérêt général.

« Ce modèle ruineux et défaillant, qui n’en est pas un du reste, a démontré toutes ses limites. Gécamines, MIBA, OKIMO, LAC, SNCC, RVA, CMDC, RVF, RVM, OGEFREM, BUKANGA LONZO et autres ont été, au fil du temps, transformées en champ de ruines par des mandataires véreux, politiciens ou partisans des politiciens, nommés sur base de leur activisme outrancier et protégés par des parapluies politiques, bénéficiaires des opérations retour », a-t-il dénoncé.

A en croire cet élu national, Malgré les réformes réalisées dans ce domaine avec la promulgation de la Loi N°8/008 du 7 juillet 2008, il n’y a aucune avancée ; ces entités économiques sont toutes inopérantes et partant, non compétitives, Insolvables et quasiment toutes en faillite, bon nombre d’entre elles accumulent plusieurs arriérés de salaire de leurs employés, en violation de l’article 36 de la Constitution.

L’élu de Kananga invite cependant, l’Union sacrée pour la Nation à renoncer à la pratique nuisible de partage des entreprises publiques qui a ruiné l’économie du pays et entraîné la faillite de l’État.

«L’Union sacrée pour la nation, présentée par le Président de la République comme une rupture avec l’ordre ancien, se doit de renoncer à la pratique nuisible de partage des entreprises publiques qui a ruiné l’économie du pays et entraîné la faillite de l’État. Que les politiciens en quête d’argent se contentent des postes politiques et se désengagent de la gouvernance des entreprises. », a-t-il invité.

Claudel Lubaya estime que c’est une des voies pour mettre fin à la corruption, la gabegie et l’impunité qui ont retardé le pays.

Yvette Ditshima

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