Le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé) est revenu sur le discours pour la révision constitutionnelle tenu par le chef de l’État Félix Tshisekedi à Lubumbashi le samedi 16 novembre.
En effet, dans ce discours exprimant sa volonté de modifier la constitution, le chef de l’État avait déclaré que : « Rien, alors rien ne pourra l’empêcher de modifier la constitution. »
Dans un message adressé à la Nation, d’un ton ferme, Martin Fayulu fait savoir qu’à travers cette déclaration, le chef de l’État joue avec le feu et déclare la guerre au peuple congolais.
« Peuple congolais, monsieur Félix joue avec le feu comme un gamin, il continue de jouer avec le feu, il vient de déclarer la guerre au peuple congolais. Comme à Kisangani, il vient de réitérer sa position de changer la constitution à Lubumbashi. Mais laissez-moi vous dire qu’il ne réussira pas parce que je vais me mettre debout avec vous, peuple congolais, pour lui barrer la route. Il ne va pas réussir son projet funeste. Il n’est pas Dieu, il n’est pas Alpha et Omega. Qu’il sache que la constitution congolaise a été rédigée par les Congolais au Congo, pas par des étrangers. Qu’il sache qu’il n’a jamais gagné les élections en 2018 ; j’ai gagné les élections, il le sait avec 62,11 %, et qu’il sache qu’en 2023, il a organisé un simulacre d’élection. Peuple congolais, vous avez vos représentants légitimes, dont j’en suis un. Donc, vous ne pouvez pas écouter Tshisekedi ; Tshisekedi ne peut pas vous faire peur. Il va voir ce que les Congolais vont lui réserver. Je suis là et je serai devant vous », a déclaré Martin Fayulu dans son adresse à la Nation.
En parlant de l’article 217 auquel le chef de l’État a fait allusion, l’opposant Martin Fayulu a souligné que c’est Félix Tshisekedi qui a signé l’accord avec l’EAC et qu’il doit assumer les conséquences. Selon Martin Fayulu, c’est à l’EAC que certains pays africains pourraient prendre une portion de nos territoires. En outre, Martin Fayulu pose la question à Félix Tshisekedi de lui donner un seul article de la constitution qui l’empêche de reconquérir les territoires occupés, comme Bunagana.
Zéphyrin Pengume
