La clôture des États généraux de la justice, initialement prévue pour ce mercredi 13 novembre au centre financier de Kinshasa, a été repoussée de 72 heures. Cette extension vise à permettre aux commissions d’approvisionnement de finaliser leurs travaux.
Suite à un constat du chef de l’État et du ministre d’État Constant Mutamba, actuel ministre de la justice, l’objectif principal était de diagnostiquer les causes des dysfonctionnements du système judiciaire en vue de trouver une thérapie efficace et durable.
Durant une semaine, de nombreuses personnalités issues des sphères politiques, judiciaires et religieuses ont été invitées à partager leurs idées pour restaurer une justice qui se trouve dans une situation critique.
Déclarations de Constant Mutamba
Dans son discours, Constant Mutamba a assuré à l’auditoire que le chef de l’État était satisfait du déroulement des travaux. Il a déclaré :
« Nous avions voulu associer en amont comme en aval le peuple congolais dans toute sa diversité. Tous les acteurs et intervenants dans le secteur de la justice, étudiants, huissiers, magistrats, juges, professeurs, médecins, et d’autres, ont été impliqués, afin de réaliser un véritable diagnostic. Nous devons regarder en face les véritables maux qui dérangent, car nous n’avons qu’un seul pays et nous n’avons pas d’autre choix que de le changer et de le développer ».
Constant Mutamba a également ajouté que des ateliers seraient organisés pour des réflexions approfondies sur les réformes nécessaires à mettre en place.
L’évolution de ces États généraux pourrait marquer un tournant pour le système judiciaire en RDC, avec une approche inclusive et participative qui aspire à établir un cadre juridique plus sain et plus efficace.
Zéphyrin pengume