Lundi 2 décembre 2024, Michel Eboma, cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a affirmé que le président Félix Tshisekedi s’engage à mettre fin aux divisions internes qui minent le parti présidentiel avant la fin de l’année. Cette déclaration a été faite lors de son intervention dans l’émission Bosolo na Politik.

Selon Eboma, l’UDPS traverse une crise sans précédent, marquée par un bicéphalisme à sa tête. Deux cadres du parti, Augustin Kabuya et Déogratias Bizibu, revendiquent simultanément le poste de secrétaire général, plongeant le parti dans une division qui se fait ressentir de la base jusqu’au sommet.

« Conscient de cette situation, l’autorité de référence du parti s’est pleinement impliquée pour résoudre ce problème. Avant 2025, ce désordre prendra fin », a-t-il déclaré avec insistance.

L’ancien conseiller au Collège des Mines et de l’Énergie du président Tshisekedi, ainsi qu’ancien conseiller juridique d’Étienne Tshisekedi, a pointé du doigt le non-respect des statuts du parti comme principale cause de la crise. Il a également rappelé que la force d’Étienne Tshisekedi résidait dans son attachement scrupuleux aux textes régissant l’UDPS, un principe qui semble aujourd’hui négligé.

« Le poste de vice-président de l’UDPS n’existe pas dans nos statuts », a-t-il souligné, dénonçant ainsi une dérive qui contribue à alimenter les tensions.

Pour trancher dans ce conflit, Félix Tshisekedi devra choisir, d’ici la fin de l’année 2024, entre Augustin Kabuya et Déogratias Bizibu pour occuper le poste de secrétaire général. Cette décision sera cruciale pour rétablir l’ordre et redonner à l’UDPS la stabilité nécessaire pour affronter les défis politiques à venir.

En attendant, les militants et cadres du parti restent divisés, dans l’espoir d’un retour rapide à la normalité sous la direction du chef de l’État.

Don de Dieu Mbavu

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